Quelques mois après sa sortie en février 2023, où se situe l’intelligence artificielle de Bing ? De quoi est-elle capable ? Quelles sont ses limites ? Où en sont les concurrents de Bing et ChatGPT ? Revenons ensemble sur le lancement, pas si glorieux, de l’IA conversationnelle de Bing, son évolution, et les avancées technologiques du marché. Local Web vous dit tout.
Pourquoi l’IA de Bing n’a pas séduit immédiatement ?
Lors de son lancement auprès du grand public, de nombreuses personnes ont testé les limites du logiciel. Ils se sont retrouvés face à des cas extrêmement étranges. Le robot conversationnel pouvait donner des réponses totalement fausses pour les cas les plus légers, voire inciter les internautes à se faire du mal, ou affirmer que l’IA était vivante et avait des sentiments pour une personne. Résultat : pendant plusieurs semaines, les internautes ne pouvaient poser que 5 questions à l’IA, à raison de maximum 50 par jour.
Aujourd’hui, le robot conversationnel est toujours limité dans le nombre d’interactions que nous pouvons avoir avec lui par session : 30 questions maximum. Mais il ne cesse de s’améliorer, et plus rares sont les cas d’hallucinations à déplorer pour notre petit robot.
Que peut-on faire avec l’IA de Bing ?
Les possibilités offertes par le robot conversationnel du nouveau Bing sont nombreuses, vous pouvez :
- Demander des informations en règle générale (exemple : quelle est la date du couronnement de Napoléon) ;
- Recevoir de l’aide pour la création de contenu (articles de blog, devoirs et mémoires) ;
- Vous divertir (demander à Bing de vous raconter une blague) ;
- Planifier un voyage de A à Z ;
- Recevoir des conseils (mode, astuces lifestyle, cuisine, ménage, etc.) ;
- Découvrir de nouvelles recettes de cuisine ;
- Etc.
Bing se vante même de pouvoir nous aider à prendre une décision, ce qui reste encore à prouver. Le robot est-il capable de faire preuve d’un sens éthique à la hauteur de celui d’un humain ? Jusqu’à présent, les réponses de Bing sont le plus souvent neutres et ne nous guident pas vraiment vers une décision précise. Local Web vous donne un exemple.
Quelles sont les limites du modèle conversationnel ?
Les IA conversationnelles présentent évidemment bien des limites, comme par exemple :
- Les erreurs d’interprétation : bien que l’IA de Bing soit de plus en plus précise, elle peut parfois mal interpréter le sens d’une requête complexe ou ambigüe. Cela peut la conduire à donner des réponses absurdes, dénuées de sens, voire inappropriées ;
- L’IA de Bing dépend d’internet : sans connexion internet, vous ne pouvez pas utiliser l’IA de Bing. Un autre problème en lien avec cette dépendance est que, si une information sur internet est fausse, Bing va donc vous fournir une réponse erronée ;
- Des questions sur la protection de la vie privée : plusieurs plaintes ont été déposées contre ChatGPT, qui ne respecterait pas la protection des données de ses utilisateurs. L’utilisation de Bing chat doit donc se faire avec précaution.
- Des limitations linguistiques : Bing Chat ne connaît pas toutes les langues, certainement pas les dialectes locaux, ce qui peut entraîner des erreurs d’incompréhension et des réponses erronées ;
- Un manque d’originalité : l’intelligence artificielle du nouveau Bing, même en mode créatif, ne fournit pas des réponses d’une originalité déconcertante ;
- Une sensibilité aux biais : Les IA conversationnelles sont sujettes à des biais, que l’on peut retrouver en ligne ou dans leur base de données. Cela peut influencer les résultats de recherche de manière involontaire ;
- La difficulté à comprendre la complexité des requêtes : l’IA de Bing peut avoir du mal à gérer les requêtes très complexes ou multidimensionnelles, à répondre à des questions qui touchent à l’éthique ou la philosophie.
Côté concurrence, quelles sont les IA développées par les autres entreprises ?
La course à l’IA est lancée, et ce depuis plusieurs mois. Après la sortie de ChatGPT auprès du grand public, Google, Apple, Amazon et bien d’autres ont voulu très vite rattraper leur retard, souvent au détriment de la qualité des avancées de leur technologie.
BARD, l’IA de Google
Commençons avec Bard, l’IA lancée par Google et disponible depuis le 13 juillet 2023 dans toute l’Europe. Cette version en est encore à son coup d’essai auprès du grand public. D’ailleurs, un message d’introduction nous indique immédiatement que nous pouvons nous attendre à des flops, des erreurs et des fluctuations de la part de Bard.
Les limites du robot conversationnel sont donc encore à tester et reporter. On a testé pour vous de lui demander le sens de la vie, et le robot ne se mouille pas trop pour nous fournir une réponse générique.
Bedrock, L’IA lancée par Amazon
Très silencieux au début de la guerre des chatbots, AWS (Amazon Web Services) a finalement intégré la course à l’IA avec l’annonce de la sortie de Bedrock en avril 2023. La promesse de ce robot conversationnel ?
- Une diminution drastique des hallucinations ;
- Un nouveau modèle de langage ;
- Des réponses plus justes.
Amazon dit aussi travailler à l’amélioration d’Alexa, l’assistant au plus de 300 millions d’utilisateurs.
Pour l’instant, l’IA générative Bedrock n’est pas disponible au grand public. Notez toutefois que de belles opportunités s’ouvriront bientôt aux internautes curieux de découvrir les fonctionnalités de l’IA lancée par AWS.
ImageBind, l’IA développée par Meta
Via ImageBind, Meta souhaite permettre à ses utilisateurs de créer plus d’engagement. Comment ? Notamment en offrant la possibilité à ses utilisateurs de transformer des images en supports interactifs. Vous pouvez par exemple y ajouter des zones cliquables, transformer un audio en image, une image en texte, et vice versa. La version test de cette IA générative est en ligne et accessible dans la plupart des pays d’Europe, de quoi passer de longues heures à la tester depuis chez vous !
Des dizaines d’IA génératives à découvrir
En plus des Chatbot présentés brièvement ici, vous retrouverez une multitude de programmes développés pour des besoins spécifiques.
- Côté génération d’images, on ne cite même plus DALL-E, et on découvre aussi Pikazo ou BigGAN ;
- Pour la rédaction de contenu, on explore les nouvelles IA comme Jasper, Writesonic ou Copy.ai ;
- Si on a besoin d’assistance pour le codage, des outils comme Tabnine ou encore DeepCode peuvent nous aider rapidement ;
- Pour la création musicale, on se laisse tenter par l’assistance Beatoven.ai ou Soundful, voire Voicemod ;
En bref, il existe des intelligences artificielles, en plus des Chatbots, qui nous permettent de travailler plus efficacement et plus rapidement. Il reste important d’avoir toujours un suivi humain lors de l’utilisation de ces nouvelles technologies.
Conclusion sur l’IA du nouveau Bing et les autres intelligences artificielles
En conclusion, on peut dire que l’IA du nouveau Bing est un bon assistant au jour le jour. Cependant, il reste important de se méfier des erreurs qu’elle pourrait commettre, et de toujours l’utiliser avec un regard critique. La course à l’IA peut également pousser les géants du web à commettre des erreurs. L’utilisation des IA doit donc rester sous la surveillance d’un professionnel.
Nous avons hâte de découvrir toutes les fonctionnalités et les opportunités que les intelligences artificielles ont à nous apporter ! Contactez Local Web pour en svaoir plus.